Projet Agrivoltaïque
à Pouant (86)

Edito

Bonjour à toutes et à tous, 

Verso Energy, en partenariat avec les familles Autson et Rondeleux, étudie la faisabilité d’un projet agrivoltaïque sur des parcelles situées sur la commune de Pouant, dans le département de la Vienne. 

L’objectif ?
Pérenniser les exploitations agricoles en les adaptant aux changements climatiques et développer la production d’énergies renouvelables sur le territoire grâce à l’installation de panneaux solaires.
Vous trouverez sur ce site internet toutes les informations relatives au projet et un formulaire de contact pour poser toutes vos questions.

Bonne visite !

L’équipe du projet de Pouant.

Le projet en bref

2024-2028

Les collectivités concernées par le projet sont la commune de Pouant et la communauté de communes du Pays Loudunais.

68 ha

de parcelles
en grande culture

13 ha

de panneaux solaires

29 MWc

Puissance installée

39 GWh

de production annuelle estimée

Le saviez-vous ?

Le parc agrivoltaïque produira l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 8 000 foyers, soit environ 17 000 habitants. Cela représente près de 70% de la population de la Communauté de Communes du Pays Loudunais.

Où se situe le projet ?

Le projet est localisé au nord-est de la commune de Pouant. Pouant est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Calendrier : où en est-on ?

Printemps/Eté 2024

Information préalable de la municipalité et lancement des études

Juillet 2024

Présentation du projet au conseil municipal

Septembre 2024

Délibération favorable du conseil municipal pour l’étude de faisabilité du projet

Premier semestre 2025

Présentation du projet et consultation auprès de la DDT, la Chambre d’Agriculture et la Communauté de Communes

Septembre 2025

Organisation d’un forum d’information et d’un comité de projet

Novembre 2025

Finalisation de l’étude d’impact

Décembre 2025

Dépôt du dossier de demande de permis de construire

Premier semestre 2026

Instruction du dossier par les services de l’Etat

Deuxième semestre 2026

Enquête publique

Fin 2026

Décision du préfet

2027-2028

Construction

Deuxième semestre 2028

Mise en service

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La dimension agricole au coeur du projet

Aujourd’hui, les effets du dérèglement climatique se font de plus en plus ressentir sur les rendements agricoles. Les terres sont fragilisées par la répétition des aléas climatiques : grêle, gel, tempêtes, canicules… Autant d’événements qui compromettent la croissance des cultures et qui risquent de devenir plus fréquents dans les années à venir.
Dès les prémices du projet, les exploitants ont exprimé leurs difficultés sur les terres situées au nord de la commune, notamment en raison des variations importantes de rendement.

Une étude agro-pédologique, réalisée par la Chambre d’Agriculture de la Vienne, a confirmé le potentiel agronomique limité de ces terrains ainsi que leur faible réserve utile en eau.

Le projet agrivoltaïque oeuvrera pour apporter des bénéfices concrets à l’activité agricole :
– Prévenir l’échaudage des cultures en période de sécheresse
– Protéger les cultures contre la répétition des aléas climatiques
– Conserver naturellement un maximum d’eau dans le sol

Du sur mesure pour les deux exploitations agricoles

Les méthodes de travail de nos exploitants ont fait l’objet des nombreux échanges avec l’expert agricole de l’équipe projet et le bureau d’étude spécialisé, pour concevoir des structures photovoltaïques adaptées aux outils agricoles.

Une implantation “aérée”

Cette implantation espacée permettra aux exploitants de conserver des bandes culturales d’une largeur de 18m entre les rangées de panneaux.

19 m

distance
inter-pieux

4,8 m

Largeur
du panneau

3 m

Hauteur si les panneaux sont à plat

Aujourd’hui, la réglementation prévoit de laisser à minima 7m entre les panneaux pour de l’élevage bovin. Ici, l’équipe projet a choisi d’augmenter cet espacement pour préserver la praticité et l’efficacité de l’activité agricole. Sur les 80 hectares de zone d’étude initiale, 68 hectares devraient finalement être concernés par le projet agrivoltaïque, les panneaux solaires recouvrant une surface cumulée de 13 hectares.

Une conception attentive au détail

Contrairement aux centrales solaires classiques qui utilisent des panneaux fixes orientés vers le sud, notre projet agrivoltaïque utilise une technologie de type trackers. Les panneaux pourront alors suivre la trajectoire du soleil durant la journée.  Cette technologie possède plusieurs avantages :

Faciliter le passage des engins agricoles entre les rangées de panneaux

Permettre l’effacement des panneaux lors des périodes de croissance critiques des cultures où les besoins en irradiation sont plus importants

Maximiser la production d’électricité renouvelable

L’implantation du projet

Le scénario d’implantation final sera le résultat d’une variante adaptée aux cultures agricoles et optimisant la production d’électricité renouvelable. Celui-ci a été pensé pour répondre aux exigences réglementaires tout en prenant en compte les dimensions humaines et environnementales, en concertation avec les acteurs du territoire.

Verso Energy a veillé à optimiser l’implantation paysagère du projet afin d’en améliorer au maximum l’intégration visuelle.

Une image contenant diagramme, carte, Plan, texte

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

Les chiffres clés

Contexte régional : La région Nouvelle-Aquitaine ambitionne de multiplier par deux la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale pour atteindre 50% en 2030. Source (SRADDET Nouvelle-Aquitaine)

39

GWh/an

de production annuelle d’électricité

9 300t

de CO₂  évitées par an.

Cela correspondrait à la consommation de 70% de la population de la communauté de communes du Pays Loudunais

+7%

de la puissance photovoltaïque installée dans le département
de la Vienne.
(406 MW installés en 2024. Source : Bilan de mon territoire)

Les grandes étapes

Un projet agrivoltaïque ne se monte pas en un jour ! Le chemin vers sa construction et son exploitation est jalonné de nombreuses étapes techniques et réglementaires. 

Grâce à une présence sur le territoire, Verso Energy a pu se mettre en contact avec les familles Autson et Rondeleux. Un travail en étroite coopération avec les exploitants s’est alors engagé. Il a permis de mettre à l’épreuve leur projet au regard du cadre réglementaire et des enjeux agricoles, mais aussi des enjeux techniques de la production d’électricité solaire. Cette phase de travail a confirmé la possibilité de lancer une phase d’étude plus approfondie sur une partie des terres exploitées par les deux familles exploitantes.

Les études préalables

Une fois la zone de projet identifiée, plusieurs études sont menées afin d’établir un diagnostic préliminaire agricole, écologique et paysager. Cet « état initial » dresse une véritable photographie de l’environnement et des exploitations agricoles existantes : il consiste à observer les espèces présentes sur le site, à analyser la qualité des sols ainsi qu’à étudier les caractéristiques paysagères du territoire.

Pour réaliser ces études, Verso Energy s’appuie sur l’expertise de bureaux d’études indépendants et spécialisés :

● Calidris pour l’étude environnementale
● ATER pour l’analyse paysagère
● Imagreen pour la dimension agricole
● La Chambre d’Agriculture de la Vienne pour l’étude agro-pédologique

L’étude agro-pédologique permet d’analyser, par une série de sondages du sol, le potentiel agronomique des terres. Ceux-ci sont classifiés en fonction de leurs caractéristiques. L’objectif de l’agrivoltaïsme est de cibler des terres à faible potentiel pour œuvrer à l’apport de bénéfices pour l’activité agricole.

L’étude environnementale décrit la situation actuelle du site en matière de biodiversité et d’écosystèmes. Elle s’appuie sur des données bibliographiques et sur des passages réguliers d’écologues sur site pour observer les espèces fréquentant le site.

Elle comprend plusieurs volets :
Flore et habitats : inventaire des espèces végétales et habitats naturels présents.
Faune : identification des espèces animales, avec un focus sur les espèces protégées.
Zones protégées et continuités écologiques : analyse des sites classés (Natura 2000, ZNIEFF, réserves naturelles).
Qualité des milieux naturels : état des cours d’eau, des zones humides, de la qualité de l’air et des sols.

L’état initial paysager évalue la situation visuelle et esthétique du site avant le projet.
Il inclut :
La caractérisation du paysage : analyse des formes du relief, des éléments architecturaux.
La perception visuelle : points de vue emblématiques, co-visibilité avec des éléments patrimoniaux, visibilité depuis des lieux d’intérêt collectif.

L’état initial agricole permet de caractériser le fonctionnement des exploitations avant le projet :
Occupation des terres agricoles : surfaces cultivées, types de cultures, assolements.
Systèmes d’exploitation : types d’exploitations (élevage, grandes cultures, maraîchage).
Valeur agronomique des sols : fertilité, potentiel de production

L’étude d’impact et la séquence ERC

Le bureau d’études chargé de la rédaction des états initiaux formule des recommandations visant à éviter, réduire et compenser (ERC) les impacts potentiels du projet. Cette démarche ERC, inscrite dans le Code de l’Environnement, est systématiquement mise en œuvre.

Ces recommandations peuvent être de différentes natures :

  • Modification de l’implantation du projet
  • Conservation de boisements
  • Plantation de haies végétales
  • Ajustement de l’inclinaison des panneaux pour limiter le risque de collision des oiseaux
  • Mise en place de mesures de lutte contre les espèces envahissantes, etc

En tenant compte de ces préconisations et en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, l’équipe projet engage ensuite une phase de réflexion visant à définir l’implantation optimale du projet. C’est sur cette implantation définitive que sera réalisée l’évaluation complète des impacts.

L’instruction des demandes d’autorisation

Le dépôt du projet en préfecture 

Une fois l’ensemble des études finalisées, la demande de permis de construire est déposée en Préfecture. Elle est instruite par les services de l’État. De nombreuses consultations sont effectuées notamment auprès de la Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe) ou de la Commission Départementale de Préservation des Espaces, Naturels, Agricoles et forestiers (CDPENAF). 

L’enquête publique

Pendant l’instruction, l’autorité organisatrice demande au président du tribunal administratif de désigner un commissaire-enquêteur chargé de l’enquête publique.

Cette étape correspond à la concertation « officielle » du projet : elle vise à recueillir les avis et observations des communes et de leurs habitants dans le périmètre de l’enquête publique, sur la base du dossier qui est accessible dans les mairies. À l’issue de cette période, le commissaire-enquêteur rédige un rapport et rend un avis au préfet. C’est sur la base des avis formulés par les différents services consultés que le préfet décide de délivrer ou non l’autorisation de permis construire du parc photovoltaïque.

Le parc en exploitation

La construction et la mise en service

Lorsque le permis de construire est délivré, les travaux d’aménagement du parc pourront commencer : ils durent en moyenne entre 6 mois et 1 an, mais ce délai peut varier d’un projet à l’autre (selon sa taille, les difficultés rencontrées, etc.). Pendant cette période, des équipes dédiées aménageront les différents accès, enfouiront les câbles, monteront les structures et s’occuperont du raccordement au réseau. Ils s’assureront, durant les travaux et à l’issue, de protéger la qualité des sols et de les laisser dans le meilleur état pour la reprise de la pratique culturale.

  • Le chantier terminé, le parc photovoltaïque est mis en service : il peut enfin produire de l’énergie !
  • Des mesures réglementaires et des certifications sont alors effectuées pour vérifier que le parc satisfait bien toutes les exigences spécifiées dans les études d’impact (et pouvoir mettre en place des correctifs si un écart est constaté).

Des retombées fiscales sur plusieurs décennies

Une fois en fonctionnement, un parc photovoltaïque génère chaque année des retombées fiscales pour l’échelon local. Ces ressources sont partagées entre les différentes collectivités conformément à la loi : 20% pour la commune, 50% pour la communauté de communes et 30% pour le département.

En ce qui concerne le projet agrivoltaïque de Pouant, les ressources fiscales issues de la taxe IFER sont estimées comme ceci :

  • 20 500 €/an pour la Commune de Pouant
  • 51 000 €/an pour la Communauté de communes du Pays Loudunais
  • 30 000 €/an pour le Département de la Vienne

Ces ressources estimées sont susceptibles d’évoluer au fil des ans.

Le démantèlement

Un parc photovoltaïque est autorisé pour une durée maximale de 40 ans. À l’issue de son exploitation, le site est entièrement démantelé et restitué à son état initial.
Cette fin de vie est prise en charge par l’énergéticien, en l’occurrence Verso Energy. Les modules photovoltaïques et les structures sont démontés et évacués, tandis que les postes électriques sont déconstruits. Des travaux de restauration sont ensuite réalisés pour que la parcelle retrouve ses caractéristiques d’avant-projet.

  • Ces opérations sont facilitées par la conception même du parc, pensée dès le départ pour garantir sa réversibilité. Ainsi, les panneaux sont installés sur des structures métalliques fixées par mono-pieux, ce qui préserve la qualité des sols en évitant toute fondation en béton.

Le recyclage des panneaux

La collecte et le recyclage des panneaux photovoltaïques font l’objet d’une obligation réglementaire depuis 2002. Ils sont encadrés par la directive européenne sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). En France, l’éco-organisme Soren est en charge de cette filière.

Les panneaux solaires sont recyclables à plus de 95% : leurs composants principaux (verres, plastiques et aluminium) sont recyclés dans des filières industrielles existantes. Dans une logique d’économie circulaire, ils peuvent être réutilisés pour fabriquer de nouveaux modules.

Informer
et être à l’écoute

Verso Energy, les familles Autson et Rondeleux, et la commune ont à cœur d’apporter une information fiable et continue du projet aux habitants de Pouant.  

Un parc agrivoltaïque peut susciter des questionnements ou des observations. N’hésitez pas à nous en faire part, nous sommes disponibles pour y répondre !

    La démarche d’information
    et de consultation

    Dès le départ du projet, les familles Autson et Rondeleux et Verso Energy se rejoignent sur la volonté de construire un projet qui s’intègre le mieux possible sur son territoire. 

    Conscients du caractère relativement nouveau des projets agrivoltaïques en France, et des nombreuses questions qu’ils peuvent soulever chez les habitants et les élus des communes concernées, ils décident de mettre en place une démarche de concertation et de communication. Dès le lancement du projet, une présentation a été faite au conseil municipal de Pouant suivie par un avis favorable de celui-ci pour l’étude de faisabilité du projet.

    Par la suite, des consultations ont été faites auprès d’acteurs du territoire :

    Un comité de projet a aussi été organisé le 17 septembre 2025 en présence de différents élus locaux.
    Vous pouvez retrouver la présentation de ce comité en cliquant ci-dessous :

    Des réponses à vos questions

    Le cadre règlementaire de l’agrivoltaïsme

    La loi APER, promulguée le 10 mars 2023, ainsi que le décret du 8 avril 2024 relatif au développement de l’agrivoltaïsme, sont venus encadrer la mise en œuvre de ces projets. Désormais, plusieurs critères doivent être respectés pour qu’un projet puisse être autorisé par le préfet :

    ● Maintenir le rendement agricole des parcelles concernées à un niveau au moins égal à 90 % de celui constaté avant l’installation
    ● Garantir un revenu agricole durable et significatif
    ● Apporter un ou plusieurs services agricoles contribuant à l’amélioration de la production globale de l’exploitation

    Quels peuvent être les services ajoutés d’un projet vis-à-vis de l’activité agricole ? 

    Toutes les garanties seront mises en place pour continuer l’activité agricole sur les terres du projet et œuvrer pour un maximum de services ajoutés. Les panneaux solaires seuls sur terre agricole sont interdits et nous nous engageons à ne pas dégrader l’ensemble des services ajoutés.

    Le fonctionnement du parc photovoltaïque

    Pour produire de l’énergie, un parc photovoltaïque se compose de plusieurs éléments majeurs.

    1) Les panneaux solaires produisent l’énergie
    2) Les structures métalliques supportent les panneaux solaires
    3) Les onduleurs permettent de transformer le courant continu (celui qui est produit par les panneaux) en courant alternatif (celui qui est envoyé vers les transformateurs électriques)
    4) Les transformateurs électriques convertissent le courant basse tension, qui est produit par le parc photovoltaïque, en courant haute tension, lequel peut être utilisé par le réseau public de distribution
    5) Dans le poste de livraison se situe un compteur : il comptabilise la production électrique de la centrale, puis l’injecte dans le réseau public
    6) Des lignes de raccordement transfèrent l’énergie produite du parc au réseau public de distribution
    7) Des équipements annexes (tels que les clôtures, les citernes de stockage d’eau) concourent à la sûreté et la sécurité du site

    Le raccordement

    Une fois l’électricité injectée par le poste de livraison, elle est conduite vers le poste source le plus proche.  Ce poste source est connecté au réseau de transport d’électricité haute tension. En fonction du maillage national et des besoins du territoires, l’électricité est à nouveau convertie en basse tension, pour être distribuée dans les foyers. Le tracé du raccordement ainsi que le poste source sont décidés par le gestionnaire de réseau lorsque le permis de construire a été obtenu.

    Composants et principes de fonctionnement des panneaux

    Un panneau photovoltaïque est composé de plusieurs modules montés sur une structure. Chaque panneau est constitué de plusieurs couches, dont les cellules photovoltaïques, qui contiennent des matériaux photosensibles. Lorsqu’elles sont au contact du rayonnement solaire, les électrons s’activent, et produisent de l’énergie. Cette énergie est ensuite redirigée vers le réseau électrique.

    Le saviez vous ?

    Les modules photovoltaïques ne sont pas constitués de terres rares ! Leur composant principal, le silicium, est le 2e atome le plus présent sur Terre, après l’oxygène. *source : ADEME, rapport Terres rares, énergies renouvelables et stockage d’énergie

    Quelle est la durée de vie d’un panneau photovoltaïque ?

    La durée de vie d’un panneau photovoltaïque est d’en moyenne 40 ans, lorsqu’ils sont conformes aux normes françaises et européennes.

    Les panneaux résistent-ils aux intempéries ?

    La conception des panneaux photovoltaïques est soumise à des normes de la Commission Électrotechnique Internationale (CEI). Elles garantissent que les modules installés soient en mesure de résister à la chute d’un grêlon de 1,25 cm de diamètre, lancé à 140 km/h.

    Peut-on faire du photovoltaïque « made in France » ?

    Aujourd’hui, la fabrication des panneaux photovoltaïque est surtout effectuée en Chine. Pour autant, avec le développement de la filière, des usines françaises voient peu à peu le jour. L’implantation à Fos-sur-Mer d’une giga-usine dédiée à la fabrication de panneaux solaire a ainsi été annoncée début 2023.

    Les panneaux génèrent-ils des nuisances sonores ?

    Les panneaux solaires n’émettent pas, ou très peu, de nuisances sonores. La seule émission sonore perceptible provient des ventilateurs des locaux techniques, mais devient inaudible lorsque l’on s’en éloigne de quelques dizaines de mètres.

    Idées reçues

    « Le parc va artificialiser le terrain »

    Faux – Aucun béton ne sera coulé. Les panneaux seront installés avec des pieux dans les sols. Les câbles électriques seront enfouis à 80 cm de profondeur ou en limite de roche dure. Le parc photovoltaïque est ainsi facilement démontable lorsqu’il arrive en fin de vie.

    Les applications des matériels Pajot en photo

    ☝️ Pieux enfoncés dans le sol sur lesquels les panneaux seront installés

    « L’installation propage un fort champ électromagnétique, gênant pour les humains »

    Un parc photovoltaïque et l’ensemble des éléments qui le composent (panneaux, câbles de raccordement, transformateur, etc.) doivent respecter des normes en la matière. Même à 50cm le champ électromagnétique des panneaux est ainsi très faible, comparable à celui de beaucoup d’appareils électriques de notre quotidien.

    « Les panneaux photovoltaïques ne sont pas recyclables »

    Faux – Les panneaux solaires sont recyclables à 96% ! Leurs composants principaux (verres, plastiques et aluminium) sont recyclés dans des filières industrielles existantes. Dans une logique d’économie circulaire, ils peuvent être réutilisés pour fabriquer de nouveaux modules.
    Le silicium qui les compose, lui est recyclé jusqu’à 4 fois par la filière.

    « La commune de Pouant n’a pas un taux d’ensoleillement suffisant pour accueillir un parc photovoltaïque »

    Faux – La France dispose d’un gisement solaire favorable à l’implantation d’un parc photovoltaïque, le 5e à l’échelle européenne. Et si la Vienne est moins ensoleillée que certaines régions du sud de la France, son taux d’ensoleillement est meilleur que celui de l’Allemagne, qui est leader européen en termes de production d’électricité à partir de l’énergie solaire. 
    De plus, le potentiel solaire d’une installation dépend d’autres facteurs, tels que sa surface, sa puissance, son inclinaison, son exposition, etc. Par ailleurs, malgré ce que l’on pourrait penser, les panneaux photovoltaïques continuent de fonctionner pendant la saison hivernale, même si leur production électrique est diminuée. Enfin, si un développeur fait le choix d’implanter un parc photovoltaïque sur un territoire, c’est qu’il a finement analysé son futur rendement !

    « Les panneaux photovoltaïques nécessitent trop d’énergie à leur fabrication »

    Faux – À l’heure actuelle, on estime qu’un panneau photovoltaïque rentabilise l’énergie nécessaire à sa fabrication, à son transport, à son installation et son recyclage en un délai de 12 mois à 3 ans en moyenne.

    « Une installation photovoltaïque dégrade les sols et notre biodiversité »

    Faux – La dégradation des sols induite par l’installation d’un parc photovoltaïque est limitée par son caractère facilement démontable (le parc n’a pas de fondations grâce à l’utilisation de mono-pieux). De plus, si un parc photovoltaïque impacte les sols et la biodiversité, le code de l’Environnement requiert l’application de la séquence Éviter, Réduire et Compenser, préalable à toute installation.

    « Le parc va gêner la faune sauvage »

    Les clôture de type parc à mouton sont installées pour protéger le parc d’éventuels dégâts liés à la présence de grands mammifères. Néanmoins, le grillage choisi comporte un maillage très large en pied de clôture de façon à permettre le passage de la petite faune (faisans, lièvres, renards, hérissons…).

    Ils conduisent le projet

    La SCEA De Broux est une exploitation familiale qui se transmet depuis plusieurs générations. Christian RONDELEUX a repris la ferme de ses parents pour l’agrandir et cultiver du melon. Il y a fait toute sa carrière épaulé par sa femme. Depuis plusieurs années, François, le fils, la trentaine, a repris l’exploitation agricole et assure ainsi la continuité des activités.

    Le GFA de Vouzeray, créé par les parents AUTSON, permet de transmettre leurs terres à leurs 3 enfants. La famille AUTSON est connue et respectée à Pouant. Le père, Philippe, a œuvré par le passé au sein du conseil municipal tout en pérennisant son activité agricole qu’il a su faire évoluer au fil du temps. Dorénavant, il a passé le flambeau à son fils Maxime, la trentaine, qui officie à l’élevage et aux cultures. Non sans reste, le benjamin de la famille, Gaël, presque la vingtaine, est aussi très concerné pour assurer la continuité des activités familiales.

    Verso Energy, un acteur engagé dans la transition énergétique pour participer au développement d’un mix énergétique décarboné et compétitif. en savoir + 

    Une volonté de développer des projets photovoltaïques en étroite collaboration avec les acteurs locaux, au plus proche des réalités du territoire

    Une équipe projet pluridisciplinaire pour développer un projet innovant,
    respectueux de l’environnement et intégré dans le paysage :

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    Mathis Landy

    Ingénieur Développement
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    Anthony Moreau

    Responsable développement territorial

    Ils nous accompagnent

    Tout au long du projet, nous sommes accompagnés par des bureaux d’études indépendants, dont l’expertise aiguille nos choix techniques et stratégiques.

    Étude naturaliste du projet
    Calidris est un bureau d’études environnementales aux valeurs sociales fortes, reconnu pour la qualité de ses expertises et son impartialité, tant au niveau national qu’à l’international. Sa mission est d’être le garant du respect de la règlementation environnementale sur des projets d’aménagement du territoire et de gestion des espaces naturels.

    Accompagnement agricole
    Imagreen est un bureau d’étude reconnu pour accompagner les porteurs de projet en milieu agricole, grâce à sa connaissance fine des enjeux, contraintes, et dynamiques des activités agricoles. Imagreen a développé une solide expertise dans l’accompagnement des nouvelles pratiques agro-écologiques, dont l’agrivoltaïsme.

    La Chambre d’Agriculture de la Vienne a accompagné Verso Energy dans ce projet par la réalisation de l’étude agro-pédologique

    ATER est un bureau d’étude spécialisé qui réalise des études paysagères sur de nombreux projets ENR dans toutes la France. Ils évaluent les impacts du projet sur le paysage et propose des solutions adaptées pour préserver et valoriser le patrimoine paysager.

    Greenbirdie est un bureau d’études spécialiste de la performance énergétique et du photovoltaïque depuis plus de 15 ans. Il accompagne, en particulier, les porteurs de projet dans la définition des caractéristiques techniques des installations.